Guides et Conseils en Vidéo numérique
J'aime assez la vidéo numérique et tout ce que l'on arrive a faire avec.
C'est un loisir malheureusement très chronophage mais permettant de distribuer des cadeaux et partager des moments de plaisir avec amis et famille. Bref, comme je ne veux pas passer des heures à apprendre, je suis quelques conseils et guides de l'Internet et de mag pour aller directement au meilleur résultat possible.
Voici donc le résultats de mes quelques recherches et expériences.
Quelques références de bon conseil
Restauration de Vidéo Analogique
Je n'ai pas beaucoup d'expérience mais j'ai trouvé les bons conseils, la méthodologie et les outils (tout quoi !) :
http://www.digitalfaq.com/restoration/video/videorestore.htm
Sans aller jusqu'à du matos de pro avec des horloges externes au magnetoscope, des correcteurs de colorimétrie et tout le tintouin... il y a 2-3 trucs à optimiser pour un travail correct d'amateurs comme nous. Il suffit de prendre la chaîne vidéo dans l'ordre.
- Utiliser un bon magnetoscope (si on parle bien de vidéos sur cassettes) avec un maximum de tête de lectures. En gros, trouver le matos le plus haut de gamme possible dans votre entourage ! Pour ma propre expérience avec des K7 en Super VHS, j'ai carrément acheté le magnétoscope à la FNAC et je leur ai rapporté, impeccable, le lendemain. Ouai, je sais, là c'est abuser, mais bon...
- Nettoyez vos têtes de lecture avec des cotons tiges imbibés d'alcool ou un cassette de nettoyage spéciale. Différence flagrante.
- Utiliser exclusivement la sortie S-Video (parfois appelée a tord S-VHS), c'est une prise mini-DIN (un rond avec plusieurs trous/pin au milieu). Surtout pas la Video Composite, la prise cinch (RCA) jaune. Attention si vous sortez en Péritel que le S-Video soit bien présent dessus.
- Utiliser des cables de connexions courts, voire blindés, voire aux connecteurs plaqués-de-métaux-très-cher, etc. entre le magnétoscope et l'équipement d'acquisition. Des parasitages apparaissent *vraiment* avec des cables trop longs (> 2 m)
- Ensuite, la qualité repose sur le matériel d'acquisition/numérisation. Il y a 2 pistes intéressantes.
1. Vous avez un camescope numérique. Il vous faut (trouver) un modèle pas trop bas de gamme. Ils disposent généralement d'une entrée analogique, mais souvenez-vous, du S-Video ou rien. L'électronique de numérisation est souvent bonne puisque c'est leur boulot principal de numériser : format final en DV ou MPEG2. Choisir le codage de plus haute qualité. Ensuite, encore 2 cas de figure : A. Le camescope a la fonction pass-through (le top !), vous le branchez à votre ordi en mode acquisition et avec la bonne config, vous avez la vidéo directement numérisée vers le disque dur de l'ordi ! B. Le camescope n'enregistre que sur sa cassette DV, mini-DV, micro-DV, son mini-DVD, son disque dur, etc. Dans ce cas, il faut faire en 2 temps, d'abord numériser avec le camescope, puis transférer vers l'ordi.
2. Vous avec un périphérique informatique d'acquisition. Attention encore : utiliser une entrée S-Video ou rien. Privilégier les solutions d'encodage hardware, généralement en MPEG2. Le MPEG4 ou H264 ont de plus en plus la cote mais il faut alors mettre tous les paramètres de qualité au maxi car ce sont des solutions souvent orientée "web" ou "lecteur portable" (tel mobile, archos, ipod video) et donc basse qualité. Les solutions de codage en logiciel tendent à se généraliser mais avec les paramètres de qualité au maxi, il faut une machine puissante (Intel Core 2 Duo 2 GHz et + à fin 2007) pour éviter les soucis.
- Vous voilà avec votre vidéo numérisée au mieux en format DV, MPEG2 ou MPEG4 sur un disque dur. De là , vous pouvez monter, couper, graver en DVD, transcoder (attention : perte) et même corriger avec des outils spécifiques (couleurs, lumière, bruit, format, bordures...) mais là je n'y connais pas grand chose.
Restauration de films 8mm et Super 8mm
La génération de mes parents (50-60 ans) et de mes grands-parents (70-80) ont fait grand usage de films 8mm et Super 8mm, comme on fait de la vidéo au camescope aujourd'hui. Résultat : une belle collection de films de mon enfance et celle de mes parents rique de se perdre. Pas tant par dégradation des supports mais surtout parce que plus personne n'a un bon appareil de projection en état de marche à portée de la main ! Pour moi, il est devenu important de basculer ces films en format numérique.
J'ai donc une petite expérience de ce transfert de 8mm et Super 8mm vers vidéo numérique.
J'y consacre une page dédiée :
Video8mm
Conseils en réalisation vidéo
En gros : Comment filmer ? Comment monter ? qualitativement pour un résultat agréable à regarder.
C'est plus dur ici de trouver des conseils. Voici ce que j'ai appris ou trouvé :
Préparation
- Notes : Sans aller jusqu'à faire un storyboard vu que les vidéos amateurs sont souvent spontanées ou évènementielles, il est utile de noter à l'avance sur une prévision de tournage ce que l'on souhaite filmer. Par exemple : comment on va introduire le sujet, qui, quoi, où... sur quoi on souhaite insister, quels instants il ne faut pas manquer, sur qui se centrer, quel est le fil conducteur à garder à l'esprit...
- Votre histoire : Si vous allez filmer, c'est probablement pour raconter quelque chose. Souvent c'est simplement l'évènement en lui-même que vous voulez retranscrire. Or, à moins de vouloir endormir tout le monde, vous allez ré-su-mer. La question à vous poser à l'avance (peut-être seulement au moment ou vous sortez le matos) est : quelle sera votre histoire, telle que vous la montrerez aux autres ou telle que vous voulez vous la raconter pour vos souvenirs. Répondre, à l'avance à cette question, c'est tout simplement déjà établir vos points de vue, vos scènes clés, vos plans de coupe, vos temps fort, vos effets de caméra et façon de tourner, etc.
Par exemple, dans ma famille, Jérôme (salut !) a eu une fois l'idée de raconter un évènement du point de vue d'un nounours ! L'histoire racontée est rendue exceptionnelle (et drôle !) pour le spectateur et cette idée à l'avance a évidemment conditionnée toutes les prises de vue !
Tournage
- Plans de coupe : Penser à tourner des "Plans de Coupe" cela permet de montrer d'autres plans courts pendant une scène ou une narration afin de raviver l'attention du spectateur. Exemples : pancartes, ciel, paysage fixe, contre-champs ("et en face, y'a quoi ?")...
- Eclairage : Attention aux ombres disgracieuses sur les visages. Essayer de trouver des éclairages armonieux. Un éclairage "contre jour" permet de détacher le sujet du fond. Un éclairage diffus permet de déboucher les ombres (le nez sur le visage par exemple). Un éclairage direct et dur permet de mettre en valeur la peau et les détails. Tous ces éclairages ont aussi leurs défauts et il faut jouer habilement des 3.
- SP/LP : Ne pas utiliser le mode LP du camescope numérique car il peut poser des problèmes de restitution du son. En MPEG2, le débit va de 2 à 9 Mbit/s, choisir le plus élevé pour plus de qualité (mais moins d'autonomie sur disque !)
- Son : Utiliser un casque (au moins en début de tournage) permet de savoir ce que l'on trouvera réellement sur la bande. En effet avec le Controle Automatique de Gain, un bruit de fond dans une pièce silencieuse peut rendre le son insuportable et inexploitable. Dans ce cas, déactiver le CAG (si c'est possible !). Le CAG amplifie aussi les bruits de mécanismes du camescope dans les lieux calmes. Utiliser un micro indépendant peut suffit. Un bruit de fond continu et important peut aussi complètement masquer des dialogues avec le micro omnidirectionnel du camescope. Dans ce cas brancher un micro directionnel. Exploiter le mode 16 bits pour enregistrer le son : la qualité est meilleure qu'en 12 bits et l'échantillonnage ne posera pas de problème avec les logiciels de capture/encodage, enfin le dubbing possible sur le camescope grâce au son en 12 bits ne sert à rien car les fonctions d'ajout de bande son sont bien meilleures et plus précises dans les logiciels de montage que sur le camescope.
- Filmer bébé : Et oui, voici un sujet de vidéo numérique assez classique, et en l'occurence... mon favori actuellement ! Donc voici mon conseil. Bébé est assis ou commence à marcher, quoi qu'il en soit, il est beaucoup plus bas que vous ! Si vous filmez normalement, vous filmez d'au dessus ! Croyez-moi pour l'avoir fait beaucoup avant de changer : c'est moche ! Vous écrasez ainsi le peu de hauteur que permettent ses 3 pommes, vous déformez ses adorables proportions et vous amenuisez l'amplitude déjà modeste mais tant admirée de ses petits gestes. Bref, changez de point de vue ! Donnez au spectateur un point de vue à la hauteur de bébé, c'est à dire la sienne ! En clair, filmez-le accroupi, à genoux, allongé, qu'importe mais filmez à son niveau ! Vous verrez, ça fait toute la différence.
Montage
- Un plan de 20 secondes ou plus suscite l'ennui...
- Un plan de 7-8 secondes est suffisant pour suivre une action.
- Pour garder l'attention du spectateur, insérer des Plans de Coupe sur les séquences un peu longues ou des champs/contre champs dans les dialogues (reste à trouver comment faire 2 plans d'un même dialogue avec 1 seul camescope !!!).
- Un conseil récurent que l'on trouve partout : coupez, coupez, coupez ! C'est dur de jeter mais il le faut.
- Transitions : Il est superflu de mettre des effets de transition entre des plans similaires (grand ciel bleu dominant dans les 2 plans par ex.). Il ne faut pas non plus mettre de transitions sur une continuité de l'action d'une scène. La transition permet de suggérer au spectateur que du temps s'est écoulé entre les 2 plans.
- Les logiciels : aujourd'hui, pas besoin d'aller chercher des solutions de pro ou bardées d'effets spéciaux. Trouvez déjà le temps de monter tout ce que vous filmez et on en reparlera. Bref, pour faire simple et efficace, je vous recommande :
- sur PC : Ulead Video Studio ou Pinnacle Studio (les versions sont mises à jours pratiquement tous les ans), 2 équivalents, complets, simples et efficaces
- sur Mac : iMovie 6 ou '08 fourni avec tout Mac, équivalents des précédents sur PC. iMovie 08 est prévu encore plus simple et efficace normalement.
Choisir un camescope
Question difficile avec les évolutions rapides des technos.
Fin 2007, je dirais :
- La cassette mini-DV est contraignante et dépassée.
- Entre mini-DVD, disque-dur et carte mémoire, je pencherai pour le disque dur pour rester en MPEG2 et bénéficier de l'autonomie d'enregistrement.
- Je me donnerais finalement aujourd'hui les moyens de la HD (donc MPEG4 je pense)
- Connectique : Firewire, parce que je suis sur Mac qui privilégie cette techno
- Fonction AV-in pass-through pour l'acquisition de source analogique direct sur l'ordinateur
- S-Video AV-in obligatoire
- Grande sensibilité du capteur, parce qu'on filme finalement souvent en intérieur et le bruit, c'est pas beau
- Taille mini, parce qu'elle conditionne assez directement la fréquence d'utilisation. Pourquoi avoir un camescope s'il ne sert jamais parce que trop pénible à emmener !